
Résumé : Un homme, tout juste arrivé en ville, s’effondre au milieu de la rue. Il meurt, sa langue est noire. Il est le cas zéro. La première victime de la Fièvre.
Keathing tient le journal local. Raciste, suprémaciste, c’est un vrai type du Sud qui ne digère pas la victoire des Yankees et l’affranchissement des noirs. Annie Cook est française. Elle tient un lupanar et ne pense qu’à faire de l’argent. La Fièvre va bouleverser leur vie. La ville se vide, les trains sont pris d’assaut, on s’entretue pour obtenir une place. Puis le silence s’installe. Les derniers habitants, impuissants, assistent à l’impensable. Suivent les premiers pillards. Et les premiers héros : les miliciens. Ils sont noirs, immunisés contre le mal qui décime les blancs. Ils vont sauver les maisons, les biens, les commerces. Contre toute attente, Keathing va vouloir témoigner de leur courage. Anna, elle, transforme son bordel en hôpital de fortune.
La Fièvre est une histoire vraie. En 1878, à Memphis, elle a tué un tiers de la ville en quelques mois…
Mon avis : J’ai aimé le côté historique de ce roman, je n’avais jamais entendu parler de la fièvre jaune qui à tuer des milliers de personnes pendant l’année de 1878 à Memphis. Le personnage qui m’a le plus touché n’est autre que la petite Emmy 13 ans mulâtre qui attend avec impatience le retour de son père, je trouve que dans ce livre elle fait preuve d’un courage très fort par rapport à toutes les épreuves qu’elle subit.
Les autres personnages comme Anne Cook, Keathing et Raphael T Brown sont eux aussi intéressants mais j’ai trouvé que le roman en lui même manqué de profondeur surtout au niveau de c’est trois personnages là.